Initialement prévue pour octobre 2017 mais retardée en raison de tracasseries douanières pour la réception de deux bateaux “made in China“ et en raison de la lenteur des travaux aménagements des quais au port de pêche de Gabès, la première navette maritime qui reliera Gabès à Djerba a été officiellement inaugurée, samedi 12 mai 2018.
Dans une première étape, deux voyages sont organisés par jour (un le matin et un le soir). La première traversée a eu lieu dimanche 13 mai 2018 (à 7 heures du matin et le retour à 17 heures). La traversée a duré, dans un seul sens, une heure et demi.
Selon le prommoteur de ce projet dénommé “Babour express”, le nombre des navettes peut augmenter selon le besoin et la demande.
L’ouverture de cette ligne maritime Gabès-Djerba intervient après celle de Sfax-Djerba (9 mars 2018).
La société de Mohamed Kilani, qui va gérer ces deux lignes, dispose déjà de deux bâteaux made in china, chacun d’une capacité de 60 places. Elle se propose d’acquérir prochainement deux autres bâteaux de plus grande taille d’une capacité de 99 places chaun. A signaler également que la vitesse de ces bâteaux est trois fois supérieure à celle des bâteaux classiques.
Les avantages de ces deux nouvelles lignes sont multiples. Il y a d’abord le gain de temps. A la faveur de ces lignes, le voyageur fera, à titre indicatif, le trajet Sfax-Djerba en deux heures contre cinq heures par voie terrestre. Il y a également l’avantage de sécurité. les voyageurs feront l’économie de tous genres de risques qu’il peuvent encourir sur les routes et tous genres de mauvaises surprises lors de l’attente du bac. Il y a enfin la rentabilité économique. Le coût du voyage par mer sera certainement moins cher que celui effectué par voie terrestre.
Le prix sur la ligne Gabès-Djerba est fixé pour un aller simple à 13 dinars et pour un aller/retour à 23 dinars. Le prix sur la ligne Sfax-Djerba est fixé à 21,900 dinars pour un aller simple et à 40,900 pour un aller retour.
Le promoteur, qui a investi plus de 4,5 MDT pour réaliser ce projet, ne compte pas s’arrêter là. Il est en train d’étudier la faisabilité d’une navette maritime entre Tunis et Sfax.
ABS