Selon le ministre des Finances, Mohamed Ridha Chalghoum, qui s’exprimait mardi 22 mai lors d’une plénière consacrée à l’adoption du projet de loi relatif à la clôture des budgets de l’Etat au titre des exercices 2013, 2014 et 2015, “le budget de l’Etat au titre de l’année 2018 fera face à des défis en raison de l’augmentation du prix du baril de pétrole à 80 dollars”.
Et le ministre des Finances de plaider pour l’ouverture du débat sur les choix à adopter dans le futur, en ce sens que la montée du prix du baril de pétrole impactera automatiquement le budget de compensation et le niveau d’endettement.
A noter au passage que, lors de cette plénière, les députés ont adopté les projets de loi sur la clôture des Budgets de l’Etat au titre des exercices 2013, 2014 et 2015, lesquels projets ont été soumis à la Commission des finances, de la planification et du développement relevant de l’ARP, en avril 2018.
Le député Ameur Larayedh (Ennahdha) a, à ce titre, souligné que “le rapport de la Commission des finances relatif à l’exécution du budget de l’Etat pour l’année 2013, coïncidant avec la période de la gouvernance de la Troïka, a été plus volumineux que ceux relatifs à l’exécution des budgets de l’Etat pour les exercices 2014 et 2015, ce qui reflète un manque de vérification dans les deux derniers rapports”.