La Fédération générale de l’enseignement supérieur (FGES) s’est prononcée, dans un communiqué rendu public vendredi 25 mai, contre un report des examens à septembre prochain, refusant que cette année soit une année blanche.
“Il est hors de question de se laisser dominer par un syndicat minoritaire et peu représentatif”, souligne la Fédération en allusion à l’Union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens (Ijaba).
La FGES estime que ce syndicat “a entraîné les étudiants et l’université publique dans une grève administrative qui n’a mobilisé que très peu d’universitaires”.
“Par son mutisme face aux agissements de ce syndicat peu représentatif et de tous les autres syndicats liés à des partis de la Troika et actuellement au pouvoir, l’autorité de tutelle demeure complice avec Ijaba de cette situation”, ajoute la FGES.
Pour la Fédération, “cela risque d’ouvrir la voie à l’anarchie et au désordre syndical qui sont de nature à remettre en cause la crédibilité de l’autorité de tutelle avec les syndicats et les structures pédagogiques”.
Lors d’une réunion tenue mercredi 23 courant avec des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur, une délégation d’Ijaba a proposé de reporter les examens au mois de septembre 2018, rappelle-t-on. N’ayant abouti à aucun accord, cette réunion a été reportée au 28 mai.