Dans le cadre du nouveau round des négociations entre la Tunisie et l’Union européenne pour la conclusion de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), Hamadi Kooli et Hichem Elloumi, tous deux vice-présidents de l’UTICA, se sont entretenus lundi 28 mai au siège de la centrale patronale avec Ignacio Garcia Bercero, directeur à la Direction générale du commerce (DG Trade) de l’Union européenne.
Etaient également présents lors de cette réunion, Naceur Jeljeli, membre du bureau exécutif, et Chiheb Slama, représentant de la Fédération nationale de l’agroalimentaire.
Les représentants de l’UTICA ont rappelé que l’Union européenne est le plus important partenaire économique de la Tunisie, et que, par conséquent, l’ALECA doit favoriser l’émergence d’un environnement des affaires, stable, incitatif avec des marchés ouverts aux produits et aux investissements réciproques, afin de permettre aux échanges bilatéraux économiques, culturels et humains de se démultiplier et aboutir à la dynamisation des flux d’investissement, à la promotion des synergies industrielles et agricoles.
Les responsables de l’UTICA ont également soulevé les questions relatives aux règles d’origine, à la question des quotas notamment pour l’huile d’olive et à la mobilité des personnes dans les deux sens. Ils ont également souligné la nécessité de lancer des études d’impact -par filière- de l’accord ALECA pour les secteurs économiques les plus sensibles.
Les deux parties ont également affirmé que l’accord pourrait offrir des opportunités nouvelles pour les opérateurs économiques tunisiens et européens.
Abordant la problématique que pose l’accord ALECA pour l’agriculture et l’agro-industrie tunisienne, les représentants de l’UTICA ont souligné la nécessité de prendre en considération les reformes nécessaires pour promouvoir ce secteur, notamment celles touchant les circuits de distribution, la logistique, la fiscalité, le transfert de technologie, les normes sanitaires et phytosanitaire etc.
Les négociations politiques qui précéderont les discussions techniques et sectorielles devraient contribuer à créer un dynamisme et une synergie de nature à faciliter l’accès du marché européen pour les produits tunisiens, mais aussi du flux d’investissements vers la Tunisie.