“La direction de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), ses symboles et ses militants sont au dessus de tout soupçon de corruption financière que certaines personnes tentent de coller aux dirigeants de l’organisation syndicale”.
C’est ce qu’a affirmé Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, cité par l’agence TAP en marge d’une soirée ramadanesque organisée jeudi soir (31 mai) à Sousse pour évaluer les dernières élections municipales.
A cette occasion, Cheffi a indiqué que l’UGTT défie toute personne pouvant présenter un seul document qui accuse l’un des syndicalistes de l’UGTT, soulignant que tous les rapports financiers de l’organisation syndicale sont numérisés et mis à la disposition des médias et des instances de contrôle spécialisées.
Sur un autre volet, il réaffirme les propos du secrétaire général de la centrale ouvrière, Noureddine Tabboubi, disant que l’organisation s’est libérée de tout engagement dans le cadre du Document de Carthage après l’échec du gouvernement de Youssef Chahed dans la résolution des problèmes économiques et sociaux difficiles que connaît le pays.
Cheffi a ajouté que l’UGTT a aussi constaté que certains partis politiques n’accordent plus de l’importance aux intérêts de la patrie et sont attachés à leurs objectifs politiques et électoraux de 2019, soulignant l’attachement de l’UGTT à ses principes et à la défense des catégories vulnérables et pauvres.
A cette occasion, il a réitéré le refus de l’UGTT de céder les entreprises publiques et son appel à une vision politique économique et sociale nouvelle pour sauver le pays.