“Il ne s’agit nullement d’une taxe, ce sont des frais de service douanier qui ne concernent pas les voitures et les bus touristiques. C’est une somme à payer pour les camions de marchandises qui devront passer au scanner”, a expliqué le vice-ambassadeur de Tunisie à Alger, Chokri Letaief, cité par le site en ligne Tout Sur l’Algérie (TSA).
Ces frais concernent tous les véhicules commerciaux arrivant en Tunisie, quelque soit leur nationalité, a-t-il ajouté, en réponse à des demandes d’éclairages après quelques protestations aux frontières tuniso-algériennes, mercredi 6 juin 2018.
Cette mesure qui concerne les transporteurs entrant sur le territoire tunisien est en vigueur depuis dimanche 3 juin 2018. D’un montant de 200 dinars tunisiens (66 €) ou 14.000 dinars algériens (101 €), elle est applicable aux camions, remorques, unités de charges et conteneurs qui passent les frontières maritimes ou terrestres. Cette taxe ne touche pas les véhicules de tourisme.
Le consul d’Algérie en Tunisie a réagi officiellement en demandant des explications au ministère tunisien des Affaires étrangères, selon le site Econostrum. Selon Abdelkader Hadjar interrogé par le journal algérien Observ’Algérie, “le parlement tunisien, dans un souci de protéger la production locale tunisienne, a décidé d’insérer la nouvelle taxe dans la nouvelle loi de finances”.