Le projet “Village Entreprendre”, lancé en 2016 par Enda inter-arabe en partenariat avec la Coopération suisse pendant 2 ans (2016-2017), a été clôturé, vendredi 8 juin à Tunis.
“Il s’agit d’un projet de développement qui a permis à des jeunes de 18 à 35 ans de bénéficier de plusieurs services de formation et d’encadrement ciblés et personnalisés pour les guider dans toutes les étapes de montage et de gestion d’une entreprise”, a expliqué Fatma Ladgham, responsable de l’information chez Enda inter-arabe.
“Ce projet a concerné 11 gouvernorats (Tunis, Ariana, Manouba, Ben Arous, Kasserine, Le Kef, Nabeul, Sidi Bouzid, Kairouan, Bizerte et Médenine), mais d’autres mécanismes de financement seront bientôt lancés dans les autres gouvernorats de la République”, a-t-elle fait savoir.
“Ce projet vise à soutenir les initiatives privées et la création d’emplois ainsi qu’à favoriser l’égalité de chances entre hommes et femmes et entre les différentes régions”.
Il a également pour objectif de favoriser la création d’entreprises spécialisées dans la technologie et le numérique, a-t-elle encore précisé, soulignant que “les 25 projets retenus ont bénéficié du soutien en matière d’orientation, d’idéation, de choix du projet, d’élaboration du plan d’affaires, de notions de gestion et d’accompagnement d’ordre juridique, fiscal, social et comptable, d’appui à la commercialisation et d’appui post-création”.
La cérémonie de clôture a regroupé les 25 micro-entrepreneurs accompagnés dans le cadre du projet “Village Entreprendre”, lesquels ont été sélectionnés parmi un échantillon de 3300 jeunes ayant tous bénéficier, durant deux ans, de plusieurs services de formation et d’encadrement.
Enda inter-arabe est une ONG de développement fondée en 1990. En 1995, elle a introduit en Tunisie la microfinance selon les bonnes pratiques internationales. En 2015, elle a créé la société anonyme de micro-finance, Enda tamweel qui a pris la relève des activités de micro-finance menées jusque-là par l’ONG.
Elle a essentiellement pour vocation de financer les jeunes et les femmes dans les quartiers populaires pour lancer des petits projets, grâce à des mécanismes financiers, tels que le crédit “Bidaya” dont la valeur varie de 500 à 5.000 dinars.