Les travaux de construction de la station de dessalement de l’eau de mer de Zarat (gouvernorat de Gabès), débuteront à partir du quatrième trimestre de l’année en cours.

Cofinancé par la Banque allemande pour le développement et la reconstruction (KFW), moyennant une enveloppe de l’ordre de 212 millions de dinars, le projet devrait être opérationnel d’ici 2021. Le prêt sera remboursé sur 15 ans avec 5 ans de grâce, à un taux d’intérêt fixe de 1,86 %. Le coût global du projet est estimé à environ 231 millions de dinars.

Cette nouvelle station profitera à plus d’un million d’habitants dans les gouvernorats de Gabès, Médenine et Tataouine (Sud-est), grâce à une production d’eau potable pouvant aller de 50 mille à 100 mille m3/j.

Des projets similaires ont été réalisés et d’autres sont en cours dans certaines régions dont celui de la station de dessalement d’eau de mer à Sfax.

Le projet est cofinancé par un prêt japonais d’un montant de 980 millions de dinars, remboursable sur une durée de 25 ans avec 7 années de grâce et un taux d’intérêt de 1,7%. Les travaux de ce projet s’achèveront en février 2022.

Le 2 mai 2018, une station de dessalement de l’eau de mer a été inaugurée à Djerba. Cette station, dont le cout a dépassé 180 millions de dinars, assurera un approvisionnement en eau potable de la région jusqu’en 2035.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de prospection de ressources hydrauliques alternatives afin de faire face à une éventuelle pénurie d’eau en raison de l’accroissement de la demande et des changements climatiques.

Une étude réalisée par l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) sur “la sécurité alimentaire en Tunisie”, fait état de manque de quantités suffisantes d’eau à partir de 2030.

Selon la même étude, en 2030, les ressources hydrauliques disponibles par habitant ne dépasseront pas les 360 m3 contre 420 m3 en 2006 et 1036 en 1960.