Le mouvement “La Tunisie en avant”, le parti “La Tunisie d’abord” et l’Union patriotique libre (UPL) s’alignent sur la position de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) concernant le rendement du gouvernement Youssef Chahed, qu’ils jugent “négatif”.
Reçus successivement par le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi, des représentants de ces partis estiment indispensable de trouver le plus tôt possible des solutions à la crise que travers le pays.
Pour Khemaïes Ksila, membre du bureau politique du mouvement “La Tunisie d’abord”, “le dénouement de la crise de pouvoir en Tunisie passe impérativement par la formation d’un gouvernement de compétences nationales qui se consacre exclusivement à la chose publique”.
Lors de sa rencontre avec une délégation du parti conduite par son coordinateur général, Ridha Belhaj, l’UGTT a affirmé qu’elle ne restera pas passive face de la crise globale que traverse le pays.
Le secrétaire général du mouvement “La Tunisie en avant”, Oubeid Briki, pense que le gouvernement de Youssef Chahed est arrivé à expiration surtout après le lancement des concertations autour du Document de Carthage II”. De ce fait, “il faut réfléchir aujourd’hui à un programme de salut national qui remplacera le Gouvernement d’union nationale…”.
“A l’abri des tiraillements politiques, l’Union générale tunisienne du travail est capable d’engager en urgence un dialogue national pour définir les axes de ce programme de salut national”, ajoute Briki.
Quant au membre du bureau politique de l’Union patriotique libre (UPL), Tarek Ftiti, il juge impérieux d’aboutir à un consensus autour d’un règlement à la crise politique, que ce soit par le changement de la totalité du gouvernement en place ou par un large remaniement ministériel.
A rappeler que le secrétaire général de l’Organisation syndicale avait reçu, les 13 et 14 juin 2018, des représentants du Front populaire et du Parti Républicain “Al-Jomhouri” pour se concerter sur la crise politique que traverse le pays.
A l’exception du parti “Al-Moubedara” et du mouvement Ennahdha, la plupart des partis qui se sont concertés avec l’UGTT appuient l’option de changement de la totalité du gouvernement, a déclaré le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri.