L’adhésion de la Tunisie au programme international “Partenariat pour un gouvernement ouvert (Open Government partnership-OGP), qui concerne 80 pays et qui favorise la transparence budgétaire, l’accès à l’information, la déclaration du patrimoine et les libertés civiles, a été maintenue, a annoncé le directeur général de l’Unité de l’administration électronique, à la présidence du gouvernement, Khaled Sellami, dans une déclaration à l’agence TAP.
La Tunisie a réussi à améliorer son score à 13 points sur 16 points pour garder son éligibilité à ce programme auquel elle a adhéré en 2014. Elle a surtout gagné deux points supplémentaires en matière de transparence budgétaire, suite au rapport d’audit de 2016 des experts de l’International Budget Partnership (IBP).
Selon Khaled Sellami, la Tunisie a obtenu 4 points sur 4 en termes de transparence budgétaire, 4 points/4 concernant l’accès à l’information, 2 points/4 pour ce qui est de la déclaration du patrimoine et 3 points sur 4 en matière de libertés civiles. Chaque pays adhérent au programme est noté sur 4 points pour chaque critère.
Elle a été, d’après lui, menacée de sortir du programme OGP en raison du retard affiché dans l’adoption des rapports de clôture des budgets, au cours des quatre dernières années. Le programme exige, rappelle-t-on, la publication des rapports de clôture des budgets, 18 mois après chaque année fiscale.
Faire partie du programme OGP est un témoignage de conformité aux standards internationaux en matière de transparence financière. Ca permet au pays d’échanger d’expertises pour renforcer la participation citoyenne et aussi développer la transparence et la bonne gouvernance et partant attirer davantage d’investisseurs et gagner la confiance des partenaires internationaux, a expliqué Sellami.
Le score de la Tunisie pourrait augmenter davantage, selon lui, après l’adoption du projet de loi relatif à la déclaration du patrimoine et à la lutte contre l’enrichissement illicite et le conflit d’intérêt, examiné actuellement en plénière à l’ARP.