Un projet de loi sur la biosécurité a été élaboré par un groupe d’experts tunisiens, mais il n’a pas vu le jour jusqu’à aujourd’hui, selon des universitaires proches du dossier.
Pourtant, le débat entre la Tunisie et l’Union européenne sur l’accord “ALECA”, dont le deuxième round a été organisé le 28 mai 2018, doit porter, entre autres volets, sur l’introduction, l’utilisation et la commercialisation des produits agricoles.
Depuis 2010, les cercles de recherche agronomique ont évoqué la nécessité de finaliser et d’adopter une nouvelle législation sur les produits biotechnologiques. Cette législation aurait dû être finalisée et adoptée par le Parlement tunisien avant la fin de 2010, mais elle a été reportée indéfiniment.
Selon un rapport recommandé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), publié le 9 juin 2013, “il y aura un intense débat au cours des prochaines années entre adversaires pro et anti-biotechnologie, principalement influencés par la politique de l’Union européenne (UE).
Les produits biotechnologiques et les importations des produits d’ingénierie (GE) en Tunisie continuent à être traitées d’une manière similaire à la production agricole. Bien que les autorités tunisiennes reconnaissent l’existence d’organismes génétiquement modifiés dans l’alimentation animale et compte tenu de la dépendance de l’agriculture tunisienne vis-à-vis de ces importations, la Tunisie continuera à importer des produits de la biotechnologie, selon le même rapport.