Dix contrats-programmes ont été conclus, jeudi 21 juin, pour la première fois, entre le ministère des Affaires locales et de l’Environnement et des agences et directions sous sa tutelle pour la période 2018/2020.
Ont procédé à la signature des contrats le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakher, et les premiers responsables de ces structures.
Ces contrats programmes signés se référent aux stratégies du ministère dans les domaines du développement durable, des changements climatiques, de la diversité biologique, de l’économie verte et la responsabilité sociétale des entreprises.
Leur suivi sera assuré à travers des indicateurs visant à garantir l’efficience des programmes et interventions prévus, selon la note distribuée à cette occasion.
A titre d’exemple, parmi les objectifs fixés par l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged) dans le cadre de son contrat-programme avec le ministère pour la période 2018/2020, figurent en particulier l’augmentation du taux des déchets traités à 95% en 2020 et à 25% concernant la valorisation des déchets recyclables industriels contre 20% en 2018, le développement des déchets industriels traités de 10 à 50%.
Il s’agit également de fixer l’enfouissement des déchets non traités, entre 40 et 50%.
S’agissant de l’Office national de l’assainissement (ONAS), les objectifs portent notamment sur la réalisation d’un taux de raccordement des communes en relevant, au réseau de l’office de 90,8%, l’amélioration du taux des eaux traitées conformes aux normes de déversement dans le milieu naturel de 68 à 80% et l’augmentation de taux de réutilisation des eaux usées traitées de 25% en 2015 à 50% en 2020 et du maintien du taux de curage du réseau d’assainissement à 70%.
En ce qui concerne l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), les objectifs portent en particulier sur l’amélioration du système d’évaluation environnementale des études des projets, d’autant que l’agence qui reçoit plus de 800 études d’impact environnemental de projets par an , est incapable d’assurer les systèmes de gestion de l’environnement réalisés dans le cadre de ces projets et de donner son avis sur cette question dans les délais impartis.
Quant à l’Agence nationale de protection et d’aménagement du littoral (APAL), il s’agit notamment de porter le nombre des plans de gestion des systèmes écologiques littoraux et maritimes à 8 en 2020 contre 5 actuellement, et d’étendre les plages concernées par les programmes de prévention de 32 km actuellement à 62 km en 2020, et les plages dotées d’un plan d’exploitation à 220 km contre 171 km en 2018.
D’autres contrats programmes seront signés -entre le ministère et les structures y afférentes, a affirmé Mouakhar, soulignant l’importance de ces contrats dans la diffusion d’une nouvelle culture de résultat auprès de l’administration actuellement désavouée par le citoyen au même titre que le politique. Il a mis l’accent sur l’importance de rétablir la confiance entre les deux parties en évitant de rompre la chaîne de responsabilité dans ce genre de projets, appelant les différents agences et structures relevant du département à communiquer sur leurs projets et travaux.