“Les finances publiques ont enregistré une évolution au niveau des ressources drainées au profit de la trésorerie de l’Etat, grâce à l’amélioration du recouvrement, à la relance de la croissance économique et à l’acquittement des entreprises tunisiennes de leur devoir fiscal.
C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, lundi 25 juin à Hammamet, en marge de l’inauguration des travaux de la 32ème Conférence générale de l’Union générale arabe des assurances, qui se poursuivra jusqu’au 28 courant.
Il a formulé l’espoir de voir les indicateurs économiques s’améliorer, car “c’est l’unique voie qui permettra à la Tunisie de surmonter sa crise économique et de réduire son endettement”.
Par ailleurs, Chalghoum a précisé que la hausse des prix des hydrocarbures a été dictée par l’augmentation du prix du baril à l’échelle internationale, estimant que la Tunisie n’a pas d’autres alternatives, soit elle s’endette, soit elle allège le fardeau de la subvention des hydrocarbures, en recourant au mécanisme de régulation automatique.
Il a, aussi, souligné que la hausse du taux d’inflation est le résultat de plusieurs facteurs économiques, dont la baisse de la demande et la dépréciation du dinar, laquelle reflète la situation économique du pays.
Pour lui, la relance du secteur touristique et de l’exportation et l’amélioration de la balance commerciale et des équilibres financiers extérieurs constituent autant de facteurs à même de favoriser le rétablissement du change du dinar et la maîtrise de l’inflation.
Et c’est dans ce cadre, a-t-il dit, que s’inscrit la révision à la hausse du taux directeur de la Banque centrale de Tunisie.