Le projet de loi relatif à l’amendement de la loi n° 91-21 du 13 mars 1991 relative à l’exercice et à l’organisation des professions de médecin et de médecin-dentiste, a été adopté, mardi 26 courant, par l’Assemblée des représentants du peule (ARP).
Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de la généralisation de la médecine de spécialité à toutes les régions, notamment prioritaires, en tirant profit de la télémédecine.
Le recours à la télémédecine sera facultatif, en tenant compte de l’intérêt du patient et après l’avoir informé et avoir obtenu son consentement éclairé, en utilisant des systèmes d’information et des moyens de communication sécurisés.
Il s’agit, notamment, de garantir la protection des données personnelles du patient, notamment celles relatives à son état de santé.
La pratique de la télémédecine est soumise aux obligations inclues dans le code de déontologie médicale, dont le droit du patient à choisir son médecin et le droit du médecin à décider la nature du traitement, outre l’interdiction de toute collusion entre le médecin traitant et le médecin conseiller à distance.
Les députés ont mis l’accent sur l’importance de cette loi qui met l’évolution technologique au service de la médecine et qui favorise le diagnostic à distance et le rapprochement des services de soins du citoyen.
De son côté, le ministre de la Santé, Imed Hammami, a précisé que ce projet de loi vise à consacrer l’égalité et la lutte contre la disparité régionale en matière de couverture sanitaire.
La télémédecine permet d’apporter des gains sur le plan économique et sur le plan des ressources humaines et des équipements, a-t-il dit.