Acteur de référence dans la sphère économique du pays, la Banque arabe internationale de Tunisie (BIAT) continue à prendre part activement à la réflexion collective. C’est cet ordre d’idées qu’elle organise une nouvelle rencontre-débat, le 26 juin 2018, à son siège autour du thème «Loi de finances 2019 : quelles orientations pour répondre aux enjeux économiques et budgétaires».

La loi de finances 2019 a été au cœur d’une rencontre-débat organisée par la BIAT en présence de leaders d’opinion, économistes, académiciens et financiers. En effet, dans un contexte où les finances publiques de la Tunisie connaissent des difficultés de plus en plus grandissantes, il est important de commencer à fixer les orientations de la loi de finances 2019 dès à présent.

Le choix de la thématique est motivé par la volonté d’engager une réflexion commune afin que la dimension économique soit totalement intégrée au niveau de la loi de finance 2019. L’un des objectifs du débat est de contribuer à positionner la nouvelle loi de finances en tant qu’initiative en faveur de la croissance tout en assurant l’adéquation entre les ressources et les emplois.

A l’ouverture de la conférence, Elyes Ben Rayana, responsable de la Banque de financement et d’investissement de la BIAT, a expliqué la démarche de la BIAT visant à contribuer au débat public en relation avec les problématiques économiques.

En effet, la BIAT a toujours œuvré, aussi bien à travers le financement de l’économie qu’à travers d’autres initiatives, à participer, aux efforts nationaux visant à amorcer une dynamique économique vertueuse.

Par la suite, une présentation d’une analyse réalisée par la BIAT a permis de contextualiser la rencontre en mettant l’accent sur les évolutions des finances publiques. Des analyses comparatives avec des économies similaires ont été l’occasion de réaliser un bilan préliminaire et de donner le coup d’envoi au débat.

Noureddine Hajji, directeur général Ernst & Young Tunisie, a pris part au panel et a présenté l’environnement des affaires en Tunisie, les contraintes que opérateurs économiques rencontrent en se basant sur les résultats du baromètre établi par EY.

Pour sa part, Tahar Abdessalem, docteur en sciences économiques, a mis l’accent sur l’importance de la loi de finance et sa contribution à la création de conditions pour une croissance économique vigoureuse et équitable.

Karim TAJEDDINE, directeur associé de McKinsey France, a exposé un retour d’expérience sur les politiques publiques à l’international, les finances publiques et l’optimisation de la dépense publique.

Cet événement s’inscrit dans un nouveau cycle de rencontres-débats lancé par la BIAT en 2017. En effet, une cellule dédiée à la recherche et la prospective économique a été mise en place pour contribuer activement à la réflexion collective d’une manière ouverte et constructive par la publication régulière de notes de recherche économique et l’organisation d’événements thématiques avec les différents acteurs de la sphère économique tunisienne, des experts locaux et internationaux.

Les études économiques sont consultables sur le site de la BIAT : http://www.biat.com.tn/recherches-et-analyses/recherche-economique.html

 A propos de la BIAT

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil.

Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte 203 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2200 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne.