Le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui, a affirmé, lundi 2 juillet, en réponse à une question sur le risque que représente l’absence de route secondaire à l’entrée de l’autoroute de Béja au niveau de la municipalité El Maâgoula, qu”’il suffit de respecter les règles de circulation limitant la vitesse, à ce niveau, à 70 km/h pour éviter tout genre de risques”.
Lors d’une plénière consacrée aux questions orales des députés, il a souligné que “son département dispose des compétences nécessaires pour garantir le respect des normes dans tous les projets routiers engagés”, faisant savoir que “l’autoroute menant à Béja comporte 4 échangeurs permettant aux passagers venant de Tunis et à ceux sortant de Béja et désirant d’accéder aux zones résidentielles de le faire en toute sécurité, si les règles de circulation sont respectées”.
Le ministère n’a pas écarté la possibilité d’opérer des changements au niveau de l’entrée en question en y instaurant une route secondaire pour faciliter l’arrêt et le stationnement pour tout type de véhicules, et ce dans le cadre d’un projet supplémentaire dont les modalités seront discutées avec le bailleur de fonds étranger qui a dooreset déjà donné une réponse favorable à ce propos.
Toujours selon le ministre, un nouvel appel d’offres sera lancé à cet effet, vu que l’appel d’offres initial du projet n’a pas comporté la mise en place de cette route secondaire.
La réponse du ministre n’a pas convaincu le député Noureddine Ben Achour qui a fait porter la responsabilité de tout accident qui pourrait survenir au niveau de cette entrée, au ministère.
Sur un autre plan, en réponse à une question de la députée Jamila Debbech sur le taux d’avancement du projet de prévention des risques d’inondation sur le Grand Tunis, le ministre a affirmé que “les inondations sont étroitement liées aux changements climatiques et que les budgets annuels et les plans quinquennaux sont incapables de supporter, d’un seul coup, les coûts des projets de prévention contre ce phénomène sur le Grand Tunis. Lesquels coûts sont estimés à 650 millions de dinars (MDT)”.
Il a, à ce titre, fait savoir que son ministère s’emploie à réaliser les projets inscrits dans le cadre du budget de l’Etat et du plan quinquennal 2016-2020 et que les études relatives à la région du Grand Tunis ont été achevées. Ces études ont fait ressortir que les zones les plus menacées par les inondations sont celles de la région ouest de Tunis en faveur desquelles des projets de l’ordre de 250 millions de dinars ont été engagés “.
La députée Jamila Debbech a qualifié de ” trop générale “, la réponse du ministre, appelant à mettre en place des solutions provisoires pour protéger les habitants de ces zones contre les inondations afin d’éviter les protestations sociales.
En réponse à une question de la députée Leila Oueslati, sur le retard accusé par le projet de construction d’un hôpital régional à El-Jem, bien que la convention de son financement soit signée depuis janvier 2013 avec l’Arabie Saoudite, le ministre a indiqué que “le retard est dû à un problème foncier, lequel devrait être résolu dans le cadre du Conseil régional dont la députée Leila Oueslati est membre”.
S’agissant de la route reliant le gouvernorat de Mahdia à l’autoroute, il a fait savoir qu’elle sera dotée d’un double-sens et que l’enveloppe nécessaire à ce projet a été mobilisée.