La Chambre de commerce et d’industrie a accueilli, jeudi 5 juillet, la troisième et dernière étape des road show organisés en Tunisie sur les opportunités d’affaires en République Démocratique du Congo (RDC), par la plateforme Think Africa ; une structure qui réunit 17 membres répartis entre ministères, organismes publics d’appui, organisations patronales, associations et chambres de commerce régionales. L’animateur du Think Africa est Ridha Mahjoub.
En effet, après Sfax et Sousse (les 3 et 4 juillet), la CCI de Tunis a organisé la rencontre dans un hôtel situé aux Berges du lac 1, qui a drainé plusieurs participants.
Comme pour les étapes précédentes, à Tunis deux secteurs économiques en RDC ont présentés à l’assistance, à savoir le secteur de la santé (médicaments, industries pharmaceutiques, tourisme de santé) et le secteur du BTP et les matériaux de construction, composants électriques. Deux secteurs pour lesquels la Tunisie possède un avantage comparatif.
Il a été rappelé que la RDC compte plus de 80 millions d’habitants –Kinshasa la capitale en compte 12 millions. La superficie de RD Congo est de plus de 2,345 millions de mètres carrés. Son économie est essentiellement basée par les ressources minières (diamant, or, cobalt, cuivre, manganèse, et autres bois).
Maintenant, concernant les besoins de la RD Congo en matière de médicaments, ils sont estimés à plusieurs dizaines de millions de dollars (plus de 520 millions de dollars), avec une industrie pharmaceutique locale qui ne couvre même 10% des besoins du pays.
Dans cet ordre d’idées, on indique que le nombre des agents de l’administration de la RDC (fonctionnaires) s’élève à plus de 1 million, lesquels peuvent bénéficier d’une prise en charge en cas de nécessité d’évacuation sanitaire. Voilà un filon intéressant pour les cliniques tunisiennes.
Pour le secteur immobilier, la donne est pratiquement pareille : pas d’industrie locale (publique ou privée), et donc inexistence d’expertise locale. Là également, les entrepreneurs tunisiens ont une très belle carte à jouer. Mais comme l’a bien souligné un représentant congolais, il faut ose, aller rencontrer les difficultés sur place et les éventuellement les dépasser.
Pour ce faire, ils peuvent compter sur l’ambassade de Tunisie et le représentant du CEPEX à Kinshasa qui, selon les dires certains opérateurs, font du bon boulot.
Notons enfin que deux autres road show sont programmés, respectivement sur la Côte d’Ivoire fin septembre et le Cameroun fin octobre 2018.
TB