Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a déclaré, jeudi 5 juillet, que les solutions proposées pour résoudre le phénomène de la migration et de l’asile doivent tenir compte de l’aspect humanitaire et des droits de l’Homme des migrants afin de faire de l’espace méditerranéen un espace de paix, de stabilité et de protection des droits de l’homme, dans le cadre d’un dialogue interactif entre toutes les parties concernées.
S’exprimant à l’ouverture d’un colloque internationale à Tunis sur le thème “Dynamiques migratoires dans la région euro-méditerranéenne : quelles réponses aux enjeux actuels et à venir, quelle place pour la coopération régionale et internationale?”, le ministre a souligné que la question de la migration et de l’asile est une affaire internationale commune et son traitement ne peut se faire que dans le cadre d’un partenariat économique, politique et social entre toutes les parties.
Les mesures unilatérales constituent un obstacle à la recherche de solutions consensuelle à ce dossier, a-t-il ajouté.
Trabelsi a rappelé l’accueil de réfugiés libyens lors de la révolution libyenne et les mesures prises à leur faveur en matière d’hébergement et de séjour, des mesures fondées sur le respect des droits de l’homme, a-t-il affirmé.
Les participants à cette rencontre ont discuté des thèmes suivants: Quelle place pour la coopération régionale et internationale?; Les migrations de savoirs et de travail de la région du Maghreb vers l’Europe et Etats des lieux des migrations mixtes dans la région euro-méditerranéenne : nature et enjeux.
Certaines expériences internationales dans le domaine des migrations et de l’asile ont été présentées à cette occasion ainsi que les solutions envisagées, telles que le renforcement des conventions internationales et le partage des charges entre toutes les parties et l’aide internationale aux catégories spéciales de migrants (femmes, enfants et personnes à besoins spécifiques).
Ont pris part à ce colloque qui s’inscrit dans le cadre de la coopération et du partenariat entre l’Observatoire National de la migrations et l’Association “France terre d’asile” et sa section en Tunisie, des experts, des universitaire, des chercheurs en migration et des professionnels des médias de Tunisie, de France et du Maroc, ainsi que des représentants des composantes de la société civile tunisienne et française et un représentant du Haut Commissariat pour les réfugiés.