Le président du parti al-Irada, Moncef Marzouki, estime que le pays est aujourd’hui confronté à “une grave crise politique” à laquelle “il faut impérativement mettre fin le plus vite possible”.

Lors d’une conférence de presse, jeudi 5 juillet, il souligne que “les différends et conflits personnels qui opposent le chef du gouvernement et le fils du président de la République au sujet des prochaines échéances sont à l’origine de la crise”.

Selon lui, l’instabilité politique qui perdure et “la crise étouffante” que vit la Tunisie empêchent l’économie de fonctionner.

Généralement, a-t-il expliqué, les pays qui se trouvent en état de crise politique optent pour des élections anticipées. En Tunisie, au contraire, on commence à parler de report des élections prévues en 2019, a-t-il dit.

Marzouki a indiqué que son parti organisera prochainement une conférence nationale pour présenter des alternatives politiques, économiques et sociales.

Par ailleurs, Marzouki a précisé que les démissions de Adnène Manser, Imed Daimi et Tarak Kahlaoui s’inscrivent dans le cadre du renouvellement de la composition des structures du parti et de l’alternance aux postes de responsabilité. Il a démenti les rumeurs sur ces démissions, affirmant que le parti est en phase de construction et de renouvellement.