La loi sur la promotion des startups “start-up Act” permettra aux entreprises et aux jeunes de résoudre la question du financement via la création, en 2019, du Fonds des fonds doté d’un montant de 500 millions de dinars (MDT). C’est ce qu’a déclaré Anouar Maarouf, ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, qui intervenait lors d’une journée d’information sur la loi “start-up Act”.
Il a indiqué que ce fonds répondra aux besoins de financement des startups en les accompagnant depuis l’idée de projet jusqu’au lancement de l’entreprise et son internationalisation, et sera l’interlocuteur unique avec l’administration afin d’alléger les procédures.
L’objectif est de hisser la Tunisie au rang de hub africain pour les startups, à l’horizon 2020, vu les avantages dont dispose le pays notamment son positionnement géographique et les compétences tunisiennes à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Maarouf a appelé à résoudre les questions relatives au niveau scientifique des étudiants, mettant l’accent sur la nécessité d’attirer les compétences tunisiennes résidentes à l’étranger, d’éviter l’immigration des compétences nationales, de développer les systèmes d’accompagnement et d’ancrer l’esprit d’entrepreneuriat au lieu de la recherche de l’emploi dans la fonction publique.
Pour sa part, Ali Mnif, directeur général de Silatech, a rappelé que la loi sur “start-up Act”, qui cible tous les secteurs, permettra la création d’un compte en devises sans l’autorisation de la Banque centrale de Tunisie (BCT), outre les avantages fiscaux.
Mnif a rappelé que la Tunisie compte 150.000 entreprises dont 300 startups.
A noter que 150 promoteurs de projets et porteurs d’idée de projets ont participé à cette journée d’information.