La Commission de sélection des candidatures à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a reçu 42 dossiers au titre du renouvellement partiel des membres de l’instance prévu par la loi.
Réunis mercredi 11 juillet au Palais du Bardo, les membres de la commission ont décidé de former une équipe restreinte dans chaque groupe parlementaire pour la vérification des documents constitutifs des dossiers des postulants et la réalisation du tri administratif.
Le renouvellement concerne les membres du Conseil de l’ISIE dans les catégories “ingénieur spécialisé dans les systèmes et sécurité informatiques”, “juge administratif” et “spécialiste en finances publiques”.
Najla Brahem, Anouar Belhassan et Riadh Bouhouchi, qui ont été écartés par le tirage au sort organisé en décembre 2017, poursuivront, toutefois, leurs activités au sein de l’instance jusqu’à l’élection par l’Assemblée des représentants du peuple de nouveaux membres.
Les candidats doivent bénéficier de la qualité d’électeur et être âgés de 35 ans au moins. Parmi les conditions énumérées dans la loi figurent, également, l’intégrité, l’indépendance, l’impartialité, la compétence et l’expérience, en plus de la non appartenance à un ordre professionnel, en tant que membre élu.
Ne pas avoir adhéré à un parti politique ni y avoir exercé une activité durant les cinq dernières années précédant la date d’ouverture des candidatures, ne pas avoir assumé de responsabilité au sein du parti du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) dissout, ni avoir appelé le président de la République déchu à se porter candidat pour un nouveau mandat présidentiel… autant de conditions exigées des postulants.
Ceux qui avaient assumé une responsabilité au sein du gouvernement ou occupé le poste de gouverneur, secrétaire général de gouvernorat, délégué ou de chef de district durant le gouvernement du président déchu ne peuvent pas prétendre, eux aussi, à ces postes, selon la loi.