Onze ans après, l’Algérie renoue avec la compétition continentale en accueillant la 3e édition des Jeux africains de la jeunesse (JAJ-2018) qui verra la participation de 3.000 athlètes venus des 54 nations, engagés dans 30 disciplines.

Beaucoup moins médiatisés, les Jeux africains de la jeunesse, réservés aux jeunes ne dépassant pas les 18 ans, sont encore au stade de l’apprentissage mais cela ne signifie nullement qu’ils n’ont pas reçu leurs premiers échos positifs.

La preuve : huit années après la première édition organisée à Rabat (Maroc), les Jeux sont toujours présents malgré les situations économiques difficiles que connaît le continent. Les jeunes, premiers animateurs de ce rendez-vous, sont toujours demandeurs et, de ce fait, les délégations participantes se font nombreuses avec une progression continue du chiffre des athlètes est en progression.

Les premiers Jeux africains de la jeunesse ont eu lieu du 13 au 18 juillet 2010 dans la capitale marocaine avec la participation de quelque 1000 athlètes à cette édition qui a vu la victoire finale de la Tunisie. Le démarrage fut assez encourageant pour motiver encore plus les organisateurs à multiplier leurs efforts afin de faire mieux lors de la deuxième édition qui s’était déroulée du 22 au 31 mai 2014 à Gaborone (Botswana) en présence de 2.500 athlètes.

Pour garantir le bon déroulement des JAJ-2018, l’Algérie semble avoir réalisé d’importants efforts. Elle voudrait offrir les meilleures conditions d’accueil, d’entraînement, d’hébergement et de compétition aux sélections et aux sportifs participants du continent africain.

D’importants moyens matériels et humains ont ainsi été déployés dans les deux villes retenues par le Comité d’organisation des JAJ (COJAJ) pour abriter les compétitions, en l’occurrence Alger et Tipasa. Cette dernière va abriter les athlètes, staffs et officiels des épreuves d’aviron, de canoë et de tir sportif.

Pour ce faire, une enveloppe budgétaire de 5,5 milliards de dinars algériens a été allouée à ces Jeux. Elle est destinée à la préparation des JAJ et à la réhabilitation des infrastructures et installations devant accueillir l’événement.

Plus de 20 sites de compétition, dont l’essentiel est à Alger, ont été retenus par le COJAJ pour abriter les épreuves des 3es Jeux africains de la  jeunesse, à leur tête le stade Olympique du 5-Juillet qui sera le théâtre des cérémonies d’ouverture et de clôture.

Le complexe Olympique Mohamed-Boudiaf, qui a abrité les Jeux
méditerranéens en 1975 et les Jeux africains en 1978 et 2007, accueillera également les épreuves de gymnastique, lutte, natation, rugby et triathlon.

Pour ce qui est de l’infrastructure retenue pour l’hébergement des délégations participantes, trois résidences universitaires ont été retapées. Il s’agit de la résidence universitaire 19-Mai-1956, d’une capacité d’accueil de 3.700 lits, celle d’El-Alia (1.750 lits) qui sera réservée à l’encadrement technique et logistique ainsi que la résidence universitaire de Tipasa.

Concernant la couverture médiatique, le Centre international de presse (CIP), équipé de toute la panoplie des fonctions multimédias pour permettre aux journalistes, photographes et cameramen d’effectuer leur travail dans les meilleures conditions possibles, déménagera à cette occasion au stade 5-Juillet. Deux centres de presse seront également installés à la salle Harcha et à La Coupole.

Des activités extra-sportives sont programmées en marge des compétitions. A cet effet, une manifestation culturelle intitulée “L’Algérie accueille l’Afrique” sera organisée avec un programme spécial d’animation culturelle à l’occasion de la manifestation “Dar Dzaïr”.

Il a été décidé de faire associer à ce grand rassemblement de la jeunesse africaine, l’Association des étudiants africains résidant en Algérie, les secteurs du tourisme et de la culture ainsi que des représentants des ambassades des pays africains participant à cette manifestation.

Par ailleurs, des stations de recueillement des échantillons de
contrôle antidopage sont prévues dans les différents sites de compétition, ainsi qu’une station centrale au niveau de la cité Olympique, sous l’égide de l’Agence mondiale antidopage (AMA).