Pour Abdelfattah Mourou, premier vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple, la lutte contre la corruption n’est pas un slogan politique, mais des textes d’application que le Parlement est déterminé à respecter et à transformer en réalité concrète.
C’est ce qu’il a déclaré à l’issue de l’adoption du projet de loi sur la déclaration du patrimoine et la lutte contre l’enrichissement illicite et le conflit d’intérêt dans le secteur public.
Aucun des députés présents n’a voté contre le projet de loi qui a été adopté avec 126 voix (un seul député s’est abstenu); séance à laquelle était présent Iyed Dahmani, ministre auprès du chef du gouvernement chargé de la Relation avec l’Assemblée des représentants du peuple.
Cependant, la séance au Parlement a été marquée par quelques remous, notamment à propos des articles relatifs aux mesures à prendre contre les personnes bénéficiant d’immunité, ou bien les mécanismes de contrôle des partis et des associations.
Les députés de l’opposition ont présenté, lors des travaux de la plénière, des propositions d’ajout et d’amendement qui ont été pur la plupart rejetées, dont celle concernant les articles 30, 32, 33, 39, 40 et 41.
La proposition d’amendement de l’article 26, avancée par l’opposition, a, quant elle, été adoptée.