L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) a approuvé, au cours du premier semestre de l’année 2018, 2.795 opérations d’investissements pour un montant global de 316,8 MDT contre 2.140 opérations pour un montant global de 232,2 MDT au cours de la même période de 2017, soit une hausse de 30,6% en volume et 36,4% en valeur.
D’après les données fournies par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, mercredi 18 juillet, le secteur de l’arboriculture a absorbé des investissements de l’ordre de 71,7 MDT contre 51,1 MDT en 2017, dont 78,4% sont destinés au secteur oléicole, sachant que les projets financés permettront de créer 3.428 postes d’emploi permanents.
Les investissements déclarés auprès de l’APIA s’élèvent à 4.568 opérations d’une valeur de 784,2 MDT contre 730,2 MDT au cours de la même période de l’année 2017, enregistrant ainsi une évolution de 6,2% en nombre et de 7,4% en valeur.
Pour la pêche, malgré la récession de la production, le volume d’investissements injectés dans la pêche côtière s’est établi à 3,3 MDT contre 1,6 MDT au premier semestre 2017, alors que la part des investissements injectés dans le secteur de l’aquaculture demeure assez faible avec une seule opération d’extension d’une valeur de 24.000 dinars.
En matière de collecte et de stockage des céréales, les investissements ont évolué pour atteindre 5,6 MDT contre 0,8 MDT au cours du premier semestre 2017. Les investissements approuvés ont touché 21 gouvernorats parmi lesquels Sidi Bouzid s’est taillé la part du lion avec 12,5% du volume global de ces investissements.
Le taux de financement des investissements agricoles par les banques a atteint 21,3% contre 8,4% en 2017.
Les investissements approuvés bénéficieront de primes estimées à 103,1 MDT représentant 32,5% de la structuration du financement global des projets dont 96,8 MDT ont été approuvés sur fond de la nouvelle loi.
En ce qui concerne les crédits fonciers, l’APIA a approuvé l’octroi de 37 crédits pour une enveloppe de 4,8 MDT contre 25 crédits fonciers d’une valeur de 2,2 MDT durant la même période de l’année écoulée, lesquels crédits permettront d’intégrer 447 ha des terres arables dans le circuit économique.