Ezzedine Khalfallah, consultant en énergie pour la Banque mondiale, a indiqué mercredi à Gammarth, qu’il est possible de produire plus de 500 mégawatts à partir de l’énergie solaire, dans le mix énergétique en Tunisie entre 2030 et 2035.
Dans une déclaration aux médias en marge d’un atelier de travail sur “le financement des projets d’énergie solaire thermique à concentration”, il a souligné que l’étude préparée par la BM en ce qui concerne le programme d’assistance technique au solaire thermique à concentration dans la région MENA, a démontré qu’on ne peut mettre en place actuellement ce type d’énergie, eu égard à l’élévation de son coût qui dépasse de beaucoup celui des autres énergies renouvelables (éolienne, photovoltaïque…).
Cet atelier, organisé par la Steg en coopération avec la BM, s’inscrit dans le cadre du programme de l’institution mondiale pour le développement de la technologie du solaire thermique à concentration.
Le PDG de la Steg, Moncef Harrabi, a indiqué que la Tunisie a réalisé depuis 2013, une étude de faisabilité sur le projet de la région “el Akkarit” dans le sud tunisien, pour l’implantation d’une station pour la production du solaire thermique à concentration, en vue de faire face à la période de pic dans la consommation.
“Il s’est avéré que le coût de ce projet est très élevé par rapport aux autres énergies renouvelables” a-t-il dit, annonçant qu’une nouvelle étude de faisabilité sera réalisée avec la Banque Mondiale.
Harrabi a appelé la BM et le fonds pour les technologies propres, à soutenir ce projet et à fournir des dons et des crédits à des conditions avantageuses, afin que la Tunisie puisse le concrétiser.
Dans son intervention, le ministre de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables, Khaled Gaddour a indiqué que la coopération entre la Steg et la BM constitue une occasion d’assurer les financement nécessaires pour la réalisation de projets dans le domaine des énergies renouvelables et notamment les stations pour la production de l’énergie solaire thermique à concentration qui permettent de stocker l’énergie et de faire face à la période de pic de consommation.