Les représentants de la filière laitière (production, collecte et transformation) ont exprimé jeudi, leur mécontentement de l’occultation par le gouvernement de leurs principales revendications, à savoir s’orienter vers la réalité des prix, à partir de janvier 2019 et mettre en place un programme de restructuration du système de production.
Dans un communiqué commun publié suite à une réunion tenue aujourd’hui, au siège de l’UTICA, ils ont précisé que les augmentations décidées n’ont pas été accompagnées de mesures limitant la hausse continue du coût de la production, de la collecte et de la transformation et surtout des prix des fourrages composés et la chute du dinar.
Ils ont également, dénoncé les conditions fixées par le gouvernement en ce qui concerne les autorisations préalables à l’exportation qui ont entravé leurs exportations, outre l’augmentation de la contrebande du lait subventionné malgré l’approvisionnement du marché à un rythme normal (1,7 million de litres par jour contre 1,6 quotidiennement au cours de la même période de l’année dernière).
Ils ont imputé la responsabilité au gouvernement, étant donné l’absence d’un traitement sérieux de la situation “dangereuse” que vit la filière et la non participation des professionnels dans l’élaboration d’une stratégie pour sauver la filière.