ENI, la compagnie pétrolière italienne, a récemment adressé au ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables une lettre dans laquelle elle l’informe de sa décision de renoncer à quitter la Tunisie et d’y reprendre ses investissements.
ENI, qui a également confirmé son intérêt pour les énergies renouvelables (accord conclu avec l’ETAP en décembre 2016), attend depuis près de trois ans le renouvellement de son permis de Borj El Khadhra.
Reporté une énième fois en janvier 2018, l’examen de ce dossier par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est de nouveau à l’ordre du jour. Vendredi 6 juillet 2018, la Commission de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’infrastructure et de l’environnement, présidée par Ameur Laarayedh (Ennahdha), a auditionné à ce sujet Hachem Hmidi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie.
Députés et gouvernement veulent aujourd’hui clore ce dossier le plus rapidement possible.