Le réseau d’assainissement dans les villes de Tataouine et Ghomrassen s’est élargi ces dernières années pour atteindre actuellement une longueur de 230 Km. En outre, 12,5 km additionnels sont programmés cette année dans les quartiers de Tataouine nouvelle et Abbès dans la ville de Tataouine, ainsi que dans les quartiers de Ghomrassen, selon le directeur régional de l’Office national de l’assainissement (ONAS) de Tataouine, Boulbaba Knounou.
Ce réseau déverse dans les villes de Tataouine et Ghomrassen les eaux usées dans une seule station produisant près de 6.500 m3 d’eaux traitées et dégageant 800 m3 de boue quotidiennement, selon la même source.
Seulement 10% des eaux traitées sont orientées vers un périmètre irrigué public près de la station et le reste est versé dans le cours d’un oued distant de la station de deux kilomètres. Ce volume important des eaux usées vers ledit oued représente une vraie menace pour l’environnement, surtout que le site est plein de plantes et les animaux y affluent, en plus de la stagnation de l’eau, ce qui en fait un fief pour les insectes et une source d’odeurs nauséabondes.
Il a ajouté que l’Office régional de l’ONAS dépense près de 100 mille dinars chaque année pour l’entretien et le curage du cours, rappelant le parachèvement des travaux de réhabilitation de la station, ordonnés par le chef du gouvernement en avril 2017 pour le coût de 850 mille dinars.
Sur ce plan, les études techniques pour le doublement de la capacité de réception de la station d’assainissement, à l’horizon 2030, sont fin prêtes et l’enveloppe prévue pour le projet est d’environ 8 MDT.
L’Office est en train d’élaborer l’étude technique pour mettre en place un système d’assainissement dans les villes de Remada et Dhiba, pour un coût de 5 MDT, selon les estimations de l’étude.
Par ailleurs, a ajouté le responsable, des travaux sont entrepris afin de changer les couvercles des égouts qui constituent un danger pour les piétons, notamment dans les rues principales à forte circulation.