Le ministre des Affaires étrangères, Khemaïes Jhinaoui, appelle les autorités canadiennes à réviser les avertissements de voyage vers la Tunisie, au regard de la nette amélioration de la situation sécuritaire dans le pays.
“Une telle mesure ne manquera pas de contribuer à renforcer les indicateurs positifs réalisés dans le secteur du tourisme”, a-t-il indiqué lors de son entretien avec la ministre canadienne du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, qui est en visite actuellement en Tunisie.
Au cours de cette rencontre, le chef de la diplomatie tunisienne a mis l’accent sur la nécessité d’assurer le suivi des décisions issues de la visite de travail qu’il avait effectuée, les 18 et 19 juin dernier au Canada à l’invitation de son homologue canadienne, Chrystia Freeland et des accords qu’il avait conclus au terme de ses rencontres avec de hauts responsables politiques et parlementaires canadiens.
A ce propos, il a tenu à mettre en évidence les excellentes relations de coopération entre la Tunisie et le Canada au double plan bilatéral et multilatéral et dans le cadre de l’Organisation de la francophonie et du groupe G7 (les sept pays les plus industrialisés).
De son côté, la ministre canadienne a souligné le souci de son pays de mettre en application les accords conclus entre les deux pays à l’occasion de la Conférence internationale sur l’investissement “Tunisia 2020” et de la dernière visite effectuée par le ministre des Affaires étrangères au Canada.
Il s’agit également, selon elle, de mettre en place les mécanismes nécessaires pour la mise en application de ces accords.
Selon un communiqué du département des Affaires étrangères, la rencontre a également donné lieu à un échange de vues sur les prochaines échéances dont en particulier les préparatifs du Sommet de la francophonie prévue en 2020 en Tunisie.
Au cours de la rencontre, les deux responsables ont jugé indispensable de renforcer les concertations entre les deux pays lors des instances régionales et internationales, notamment à la lumière de la candidature de la Tunisie pour un siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies.