La Tunisie a entamé la création d’une instance nationale accréditée auprès du Fonds Vert pour le climat (GCF) qui finance des projets visant à limiter l’impact des changements climatiques dans les pays en voie de développement. C’est ce qu’a affirmé l’expert et négociateur tunisien en changements climatiques, Adel Ben Youssef, mercredi 8 août, lors d’un “webinar” organisé à Tunis dans le cadre du programme de coaching des journalistes traitant les questions relatives aux changements climatiques de l’organisation “Climate Tracker”.
Cette instance servira de relais entre les promoteurs de projets relatifs aux changements climatiques en Tunisie, les structures publiques, les ministères chargés des Ressources hydrauliques, de l’Energie, du Transport et de l’Environnement, les municipalités, les entreprises privées et la société civile, d’une part, et le Fonds Vert, d’autre part.
L’instance dont le noyau est basé au ministère des Affaires locales et de l’Environnement a organisé, au cours des derniers jours, des consultations sur le financement des projets d’adaptation aux changements climatiques dans plusieurs régions (Sfax, Djerba, Jendouba et Bizerte entre autres).
Le Fonds Vert est un mécanisme de financement mis en place lors de la 16ème Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2010. Il est appelé à fournir 100 milliards de dollars/an aux pays en voie de développement afin de les aider à réaliser des projets d’adaptation aux changements climatiques.
La Tunisie s’est engagée, depuis 2015, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 41% en 2030, dont 28% des financements doivent être mobilisés auprès des bailleurs de fonds internationaux, particulièrement le Fonds Vert pour le climat.