La première réunion des ministres chargées des Affaires de la Femme, de la Famille et de l’Enfance au Maghreb arabe, tenue à Tunis le samedi 11 août, a été couronnée par la publication de la “Déclaration de Tunis” qui revendique l’institutionnalisation du conseil maghrébin des ministres des Affaires de la Femme dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe, et ce à l’instar des autres conseils ministériels sectoriels.
Dans son premier article, la Déclaration appelle toutes les institutions nationales, régionales et internationales ainsi que toutes les composantes de la société civile et les politiciens à œuvrer à garantir les droits humains des femmes et à renforcer leur rôle dans la préservation de la sécurité, la stabilité et le développement, soulignant la nécessité de créer un mécanisme maghrébin commun de partenariat et d’échange d’expériences pour appuyer les instances et les réseaux maghrébins des femmes.
Elle propose également la tenue, le 17 février de chaque année, date d’anniversaire de l’UMA, de la réunion des ministres des Affaires de la femme, de la Famille et de l’Enfance au Maghreb arabe.
L’accent a été mis sur l’importance de garantir la parité dans les postes de décision au sein des instances et des structures de l’UMA.
Par ailleurs, le texte de la Déclaration souligne que l’inégalité dans les droits économiques et sociaux menace la stabilité et la sécurité des générations futures.
Les ministres chargées de la Femme, de la Famille et de l’Enfance au Maghreb arabe soulignent, lors de la réunion, la nécessité d’unifier leurs actions pour renforcer le rôle de la femme maghrébine dans la réalisation du développement, appelant à lever les difficultés qui empêchent les femmes d’accéder aux postes de décision.