Suite à la campagne lancée, aux cours des dernières semaines, par des médias algériens concernant le comportement certains professionnels tunisiens du tourisme avec des touristes algériens, le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, estime que celle-ci n’aura pas de répercussions sur la saison touristique en Tunisie, ni sur les relations tuniso-algériennes.
En effet, des médias algériens ont lancé, au cours de la deuxième quinzaine de juillet et la première quinzaine d’août, une campagne accusant des professionnels du secteur du tourisme tunisien d’avoir expulsé des touristes algériens.
Ainsi, en marge de sa visite au poste frontalier de Maloula (Jendouba), vendredi 17 août, Chahed a d’ailleurs souligné que “le nombre d’Algériens qui ont visité la Tunisie, de janvier à mi-août 2018, a atteint 2,4 millions de touristes, dont 490.000 sont passés par le poste frontalier de Maloula.
Au cours de sa visite, le chef du gouvernement a discuté avec des touristes algériens et pris connaissance de leurs conditions de séjour en Tunisie.
Sur un autre plan, Chahed s’est engagé à consacrer 19 millions de dinars pour la réhabilitation du poste frontalier de Maloula qui devra répondre aux normes internationales. Il a mis l’accent sur son importance dans le transit entre les deux pays, mais aussi entre la Tunisie et des pays africains.
Rappelons que le président du Syndicat national des agences de voyage algériennes (SNAV), Saïd Boukhelifa, avait effectué un déplacement en Tunisie, le 11 courant, accompagné d’une délégation du SNAV et de journalistes algériens, et visité les zones touristiques de Yasmine Hammamet, Sousse et Monastir… et ce afin de constater les conditions d’accueil et de séjour des touristes algériens en Tunisie.
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Il s’agit d’une “tempête dans un verre d’eau”, avait-t-il dit, notant que des sanctions seraient prises contre ces opérateurs algériens, lesquels sont plutôt des bureaux d’affaires qui manquent de professionnalisme.