Pour le parti Harak Tounes Al Irada, les différentes composantes du système de gouvernance, en particulier le président de la République, sont responsables d’une “crise supplémentaire” sur la question de l’égalité dans l’héritage.
Le président de la République est devenu un “acteur (de la crise) en divisant le peuple et en soulevant une question sociale sensible sur laquelle il n’existe pas de consensus”, estime le parti.
Al Irada accuse également le président de la République d’avoir “instrumentalisé des problèmes fictifs pour détourner l’attention des Tunisiens et de la classe politique des vrais problèmes dont il a échoué à résoudre malgré ses nombreuses promesses”.
Toutes les initiatives en rapport avec les droits et les libertés doivent faire l’objet d’un débat de société pondéré et approfondi loin de toutes surenchères politiques ou électorales, soutient l’ancien président de la République provisoire, Moncef Marzouki.
Selon le parti, l’actuel système de gouvernance a relancé le débat sur l’identité et les libertés, des principes qui sont pourtant garantis par la Constitution. Cela ne doit pas distraire les Tunisiens des vrais problèmes d’atteinte à leurs droits au développement, à l’emploi, à la santé, à l’éducation et à un environnement sain, selon le parti.
Ces déclarations, venant de quelqu’un qui a toujours lutté pour les libertés fondamentales, y compris l’égalité, sont on ne peut plus étonnantes. Mais que voulez-vous, les apprentis politiciens tunisiens ne peuvent exister que par ce genre de comportement… souvent très débile.