Avez-vous, comme moi, la sensation d’être à l’abandon : un peuple, éteintes ses ambitions, des gouvernés sans gouvernants, tel un cercueil sans cortège ?

Bon, passons ! Résumons !

DES GOUVERNANTS ET DU PEUPLE

  1. Un président qui ne tient pas ses promesses est un ‘menteur’ et ‘fabulateur’. Il devrait, de ce fait, changer de fonction. Et qu’on ne me parle pas de conjonctures qui le dépassent ni de stratégie de gouvernance. Bien que la dernière proposition de BCE soit phénoménale, l’égalité dans l’héritage reste une ‘poudre’. Bien d’autres promesses ‘électorales’ sont restées lettre morte.
  1. Un chef de gouvernement qui ne fait pas ce qu’il dit est ou bien incompétent ou un traître, un vendu. Il devrait changer de fonction. Et qu’on ne me parle pas de secrets d’Etat ou de forces nationales ou extraterritoriales qui freinent son action. Des pays ‘faibles’ qui sont, autant que nous, sous le joug des puissances mondiales, s’en sortent bien. Tout est question de gestion et de bonne ou mauvaise gouvernance. Les preuves dans pratiquement tous les ministères sont scandaleusement multiples. Les ministres islamistes sont nocifs et nuisibles dans tous les domaines. Nous l’avons hurlé sur tous les toits et à tous les vents. Y. Chahed, en bon je-m’en-foutiste ou incompétent ou complice opportuniste, laisse faire.
  1. Des chefs de partis d’opposition qui n’ont pas de stratégies claires, de contre-propositions, de gouvernement d’ombre qui prendrait la relève avec un programme de sortie de crise à respecter et appliquer, devraient abandonner, et devenir des sujets ordinaires pour ‘subir’ ce qu’ils n’ont pas jusqu’ici vécu de la souffrance des autres.
  1. Des députés qui manquent d’intelligence et de culture, et choisis par les leaders de leurs partis en marionnettes pour remplir des sièges et répondre au coup de sifflet de leurs maîtres, devraient être évincés et rayés de toute représentabilité. Ils n’auraient qu’à faire jardiniers chez leurs patrons, ou chauffeurs ou gardiens de leurs immeubles…
  1. Des intellectuels qui font de la révolution leur gagne-pain et célébrité sont des opportunistes vendus au plus offrant. Ils sont capables d’être aujourd’hui ‘marxistes’ et demains ‘obscurantistes’. Ils feront partie de l’élite mais resteront des mercenaires. Ne sont-ils pas repérés pour devenir ambassadeurs ou ministres, ils continueront. Les mercenaires sont patients.
  1. Un peuple qui n’apprend rien des trahisons de ceux qui le gouvernent à tour de rôle est un peuple qui mérite son destin de soumission. Ce peuple-là se sacrifierait pour ceux qui le méprisent aux dépens de son honneur et de sa dignité : son fils serait un mouchard contre ceux qui le défendent ; sa fille, offerte en prostituée à ceux qui le terrorisent.
  1. Des forces citoyennes non-partisanes commencent à peser. Il nous faut exiger, une bonne fois pour toutes, le départ des ennemis de la nation, et former une force unifiée pour la relève. A-t-on la volonté, la force, le temps et l’argent?

Abdennebi Ben Beya