Le secrétaire général du parti Afek Tounes, Yassine Brahim, exprime la crainte de l’exploitation à des fins “politiciennes” de la lutte contre la corruption.
En marge de la clôture, dimanche 2 septembre à Bizerte de l’université d’été du parti, il estime que l’absence de communication judiciaire et les résultats enregistrés jettent un doute général sur la lutte contre la corruption et sur les dossiers soulevés par le gouvernement, dont celui du ministre de l’Energie “connu par sa compétence”.
AfeK Tounes, dit-il, ne dispose d’aucune donnée sur ce dossier pour le qualifier ou pas d’affaire politicienne, mais si cela se confirme, les responsables doivent en “assumer la responsabilité, quitter (leur poste) et rendre compte à la justice”.
Après avoir qualifié la situation dans le pays de “très médiocre”, Brahim fait remarque que la Tunisie est passée d’une crise financière à une crise du pouvoir, à un an et demi des élections parlementaires et présidentielle.
“Il faut stopper l’hémorragie et se préparer à 2019 sous de meilleurs auspices”, notamment au niveau de l’action parlementaire, souligne-il.
Pour le secrétaire général du parti Afek Tounes, l’année 2019 sera l’occasion d’améliorer le système politique et de rompre avec le compromis actuel qu’il considère “artificiel”. Nous avons perdu tout espoir pour le quinquennat qui se termine, malgré quelques lueurs pour le laps de temps qui reste, estime-t-il.