La Fédération générale du pétrole et des produits chimiques demande au gouvernement d’annuler la récente augmentation des prix des carburants qui, selon elle, aura des répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Dans un communiqué publié lundi 3 septembre, elle estime également que la décision du gouvernement de supprimer le ministère de l’Energie et des Mines sous couvert de la lutte contre la corruption est “une mesure populiste qui sera une catastrophe pour le secteur”.
“Cette décision est de nature à porter atteinte aux engagements pris avec les partenaires sociaux et aura des répercussions sur l’investissement dans ce secteur. Et il est hors de question d’utiliser la lutte contre la corruption pour servir des intérêts politiques restreints”.
Cependant, il y a peu de chance que cet appel soit entendu par le gouvernement. Donc, il s’agit d’un bruit pour rien. Comme dit le proverbe, “le chien aboie, la caravane passe”.
Vendredi 31 août, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a limogé le ministre de l’Energie et des Mines, Khaled Kaddour, et son secrétaire d’Etat, Hachem Hmdi, ainsi que des responsables au ministère.
Dans la foulée, il a également annoncé la suppression de ce ministère et son rattachement à celui de l’Industrie.