Acte 4 de la caravane nationale des journalistes tunisiens “pour un dialogue global, pacifique et pluraliste sur les droits et libertés fondamentaux”… à Gafsa.
Organisée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) en collaboration avec le Haut commissariat des droits de l’Homme, l’UNESCO, la Fondation Friedrich-Ebert et le Haut comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, cette caravane a entamé son périple le 6 septembre 2018 et se poursuivra jusqu’au 13 courant, avec des escales au Kef, Sousse, Sfax, Gafsa et à Nabeul.
L’objectif de cette caravane est d’attirer l’attention sur les erreurs et les bavures journalistiques recensées par l’Observatoire de sécurité professionnelle relevant du SNJT sur le mode de traitement journalistique du contenu du rapport de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (COLIBE). C’est ce qu’a indiqué la secrétaire générale du syndicat, Soukeina Abdessamad.
Il s’agit également, d’après elle, d’ouvrir un dialogue avec les journalistes et les composantes de la société civile sur le respect de la déontologie de la profession journalistique et le droit à la différence ainsi que sur l’impératif de faire preuve de précision et de rigueur lors du traitement de ce rapport.
Prenant part à cette caravane, Salwa Hamrouni, membre de la COLIBE, a invité les journalistes à consulter attentivement le rapport avant toute réaction ou critique démesurée, dénonçant, à ce propos, la campagne médiatique virulente qui avait été orchestrée contre les membres de la COLIBE.
“Appuyée sur la désinformation et la manipulation, cette campagne est allée jusqu’à inciter à la violence et à la haine contre les membres de la COLIBE”, regrette-t-elle.