Les quantités de lait importées ne dépassent pas 5 à 6 millions de litres, soit 1 à 2% de la consommation nationale estimée à 600 millions de litres, alors que les quantités exportées sont estimées à plus de 11 millions de litres. C’est ce qu’a assuré, mercredi 12 septembre, le ministre du Commerce, Omar El Behi, en marge du Forum international des dattes et palmiers organisé par la CONECT, qui se tient du 12 au 14 septembre 2018 à Tozeur.
Selon El Behi, l’importation du lait vise essentiellement à réguler le marché et à faire face à la pénurie de lait due à la sécheresse et à la hausse du niveau de la consommation annuelle.
Il précise en outre que le stock actuel de cette matière est de l’ordre de 20 millions de litres contre 40 millions de litres l’année dernière, soit une baisse de 50%.
Le ministre du Commerce souligne également que la Tunisie a recours à l’exportation d’une certaine quantité de lait (15 millions de litres en 2018), à l’instar de plusieurs pays producteurs, pour gérer l’excédent de la production et pour éviter que le surplus ne soit gaspillé, faisant savoir qu’aucun gaspillage n’a eu lieu durant les années 2017 et 2018.
Par ailleurs, El Behi assure que le gouvernement a mis en place trois mécanismes pour gérer l’excédent de la production, à savoir l’exportation, le stockage et le séchage. Il fait toutefois face aux périodes de pénurie à travers l’augmentation des prix et l’instauration d’incitations en faveur des éleveurs, outre les allocations destinées aux agriculteurs.