La Fédération nationale du transport (organisation patronale) plaide pour la tenue d’une rencontre d’urgence avec le chef du gouvernement Youssef Chahed pour examiner l’ensemble des conventions signées avec le gouvernement lesquelles ont nui au secteur du transport, placé au bord de la faillite avant son recours à un mouvement de protestation.
Le premier vice-président de la Fédération, Moez Sallami, estime que la fédération et le gouvernement ont signé un accord le 6 avril 2016, comportant 11 articles, dont un seulement a été réalisé, lequel concerne l’augmentation des tarifs du transport public commun (taxis, louages…).
Il a ajouté que les revendications de la fédération n’ont aucun impact financier sur l’Etat, cette dernière comprenant parfaitement les difficultés que l’économie nationale connaît, mais représentent, bien au contraire, des critères de contrôle et logistiques pour garantir la bonne marche du secteur et assurer la bonne coordination entre les différents intervenants.
Sallami a également fait observer que le secteur du transport privé emploie près de 100 mille personnes dont 60 mille transporteurs publics communs, sans compter les sociétés opérant dans le domaine du transport des marchandises et du transport maritime et aérien.
Pour rappel, les chambres syndicales nationales ont tenu le 13 septembre 2018, une réunion pour examiner l’état d’avancement de leur convention avec les parties gouvernementales. La fédération du transport s’est lamentée du manque de sérieux de l’autorité de tutelle dans son interaction avec le secteur.