Le ministre du Commerce, Omar El Behi, estime important de mettre en place un système de pesage et de facturation électroniques dans les marchés de gros, afin d’optimiser le contrôle des circuits de distribution, garantir une meilleure maîtrise des prix, renforcer la transparence des transactions commerciales et faciliter la tache des agents de contrôle économique.
Selon lui, “l’instauration de ce système constitue l’une des composantes du programme de réhabilitation des circuits de distribution des produits agricoles et de pêche selon les normes légales et procédurales”. Il s’exprimait lors d’une séance de travail tenue avec les présidents des municipalités de Kairouan, Sousse, Monastir, Béja, Gabès et Bizerte, consacrée à l’examen de “l’avancement du plan de mise en place d’un système de pesage et de facturation électroniques dans les marchés du gros”.
Le ministre considère que “les municipalités seront les grands bénéficiaires de ce système qui est de nature à renforcer leurs ressources financières, à travers le règlement des frais effectifs”, a-t-il souligné dans un communiqué du département du Commerce.
Pour étayer ses dires, il assure que “l’installation de ce système dans les marchés de Sousse, Hammam Sousse et Menzel Bourguiba a généré une évolution remarquable des flux de produits et des revenus. Les quantités globales de fruits et légumes transférées vers le marché de gros de Menzel Bourguiba ont enregistré une augmentation de 214% en 2017 à 11.000 tonnes, contre seulement 3.484 tonnes en 2016”.
El Behi avait auparavant annoncé l’installation prochaine de ce système dans les marchés de Kairouan, Gabès et Sfax sous le pilotage technique de la Société tunisienne des marchés de gros (Sotumag) de Bir Kassaâ. Ce système sera par la suite généralisé à tous les marchés de gros d’intérêt national.
Un comité technique national a été créé en juin dernier, pour diagnostiquer la situation actuelle des marchés de gros d’intérêt national et identifier les axes de leur réhabilitation.