Après “Révolution, dites-vous…”, une évocation romancée des moments glorieux et des vicissitudes du soulèvement populaire du 14 janvier 2011 et de leur impact sur la vie quotidienne d’une famille tunisienne ordinaire, l’auteur et académicien tunisien Salah El Gharbi vient de publier son dernier roman “Saber et la drôle de machine” dans les éditions Arabesques.
A l’occasion du lancement de ce nouveau roman, une séance de dédicace avec le romancier sera organisée vendredi 21 septembre, à partir de 17h00 dans la librairie El Menzeh 6 à Tunis.
Dans ce nouveau roman “Saber et la drôle de machine”, l’auteur plonge son lecteur dans un univers mystérieux et intime, qui retrace les tribulations improbables du personnage central Saber.
L’histoire s’articule autour de ce personnage en lutte pour sa survie contre le harcèlement des “hommes de l’ombre”, et des rouages d’une terrible machine et des maîtres de tout, mais jamais d’eux-mêmes.
Dans cet univers romanesque quasi kafkaïen, l’auteur dresse une réalité étrange, mais jamais étrangère au lecteur, celle d’un monde qui, dans sa singularité rappelle sans cesse, et au-delà du parcours atypique de Saber, les égarements d’une machine, les turpitudes d’une société où sévissent tant de lâchetés et de trahisons individuelles.
A travers le combat de Saber contre “la machine”, le romancier plonge le lecteur dans le tiraillement d’une société en quête désespérée de vrais repères.
En plus de ses romans “Révolutions, dites -vous…” et “Saber et la drôle de machine”, l’universitaire et romancier Salah El Gharbi a publié en 2008 des livres académiques autour du théâtre “De la pratique méthodique du texte théâtral” dans les éditions du Centre des publications universitaires de Tunis.
Son premier roman “Perditions”, paru dans les éditions Sahar, a reçu le Prix Comar du “premier roman” en 2004.