Le Conseil consultatif des affaires MENA/OCDE, co-présidé par l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et d’artisanat (UTICA) et la Confédération espagnole de l’Organisation des Employeurs (CEOE), a été lancé le 20 septembre 2018 à Madrid (Espagne).
Cette structure aspire à favoriser l’émergence de coalitions réformistes comprenant gouvernements et secteur privé et à promouvoir de nouvelles formes de dialogue public/privé dans la région, précise un communiqué de la centrale patronale publié, vendredi.
La réunion de lancement de ce conseil a rassemblé des associations d’entreprises, des chambres de commerce et d’autres acteurs du secteur privé de la région MENA comme des pays de l’OCDE afin de définir les besoins spécifiques de la région et d’évoquer les exemples de réussite pouvant être répliqués, ajoute la même source.
Intervenant à l’ouverture de cet événement qui se poursuit jusqu’au 21 septembre 2018, le président de l’UTICA, Samir Majoul a annoncé a cette occasion la mise en place d’une plateforme de dialogue public/privé dédiée aux jeunes dirigeants de la région OCDE-MENA qui sera co-présidée par le CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) Tunisie et son homologue espagnol le CEAJE.
Le président de la centrale patronale a en outre plaidé pour une approche régionale inclusive.
“Les transformations économiques et politiques touchant les économies à l’échelle mondiale et surtout les pays de la région MENA, ont mis en lumière la nécessité d’adopter une approche régionale, inclusive et coordonnée pour relever les défis auxquels la région est confrontée”, a-t-il indiqué.
Et d’ajouter que les préoccupations économiques, sociales, politiques et sécuritaires qui concernent les pays de cette région peuvent être contournées en améliorant l’écosystème entrepreneurial pour permettre aux jeunes entrepreneurs de croître et de prospérer, en boostant les connaissances numériques et en stimulant l’investissement dans l’éducation.
Il a, également, appelé au renforcement de l’appui aux entreprises à travers des initiatives régionales qui visent à stimuler l’écosystème d’affaires méditerranéen en promouvant un développement économique inclusif et en créant des emplois par l’encouragement du secteur privé.
“Nul ne peut définir sur le plan régional, les priorités des économies des pays de la région MENA mieux que les entreprises opérant dans ces pays”, a-t-il encore affirmé.