La ville de Gafsa a abrité, lundi 24 septembre, les travaux de la conférence interrégionale destinée à faire connaître le programme Europe créative, et ce sous la supervision de la Cité de la culture sous le signe “la cité dans les villes” et avec la participation de plusieurs composantes de la société civile et les associations actives dans le secteur culturel dans les gouvernorats de Gafsa, Kasserine, Sidi Bouzid, Kébili et Tozeur.
Le directeur du bureau Europe Créative à Tunis, Youssef Lachkham, a fait savoir que l’objectif de cette première rencontre en son genre dans les régions vise à instaurer un dialogue avec la société civile active dans le domaine culturel dans les gouvernorats de Kébili, Tozeur, Gafsa et Sidi Bouzid en vue de faire connaitre à plus large échelle les différentes opportunités qu’offre le programme d’Europe créative notamment dans le secteur de la culture en Tunisie.
Il a, dans ce sens, rappelé que la Tunisie a adhéré au programme Europe créative au mois de juillet 2017 s’agissant d’un programme qui s’est fixé pour mission d’encadrer les parties actives dans le secteur culturel et désirant participer avec des projets culturels en leur assurant la formation et le financement.
Lachkham a tenu à signaler que l’une des priorités du programme Europe créative consiste à apporter l’autofinancement des projets s’agissant de microprojets culturels bénéficiant d’un financement à hauteur de 200 mille euros (nécessite obligatoirement la participation de trois pays étrangers) et de grands projets avec un financement de l’ordre de 600 mille euros exigeant la contribution de six pays étrangers.
Le volet Culture du Programme de l’Union européenne “Europe Créative” aide au financement de projets de coopération, de traduction littéraire, de réseaux et de plateformes dans les domaines culturels et créatifs au sens large (spectacle vivant, art visuel, mode, design, architecture, patrimoine, jeux vidéos, livre, etc.).
Il vise plus particulièrement certains champs de travail, comme la mise en place de nouveaux modèles de création et de production, la nécessité d’une circulation accrue des œuvres et d’un ancrage plus fort auprès du public, ainsi que le renforcement des capacités internationales des professionnels et des artistes, par la mobilité et le développement des outils numériques.