Lobna Mejri, avocate et membre de la commission d’amendement du code de procédure pénale, a souligné la nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation afin de mieux faire connaître la loi 2016-5 du 16 février 2016 modifiant et complétant certaines dispositions du code de procédure pénale qui souligne le droit du suspect de faire appel à un avocat devant le premier enquêteur ainsi que son droit à un avocat commis d’office au niveau de l’enquête criminelle.
Lors d’un atelier de travail organisé par l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES), mercredi, à Tunis, sur le thème “Détention préventive: Respect des droits de l’Homme et application de la loi”, Mejri a affirmé que cette loi qui est entrée en vigueur en juin 2016 constitue une garantie pour les suspects notamment au niveau de l’enquête préliminaire.
Selon l’avocate, cette loi qu’elle qualifie de “révolutionnaire” garantit le droit à un procès équitable dans un délai raisonnable, conformément aux dispositions de la Constitution.
De son côté, Aymen Chtiba, substitut du procureur de la République au Tribunal de première instance de Tunis, a indiqué que la loi 2016-5 garantit le respect des droits de l’Homme et plus particulièrement des personnes placées en garde à vue en première instance.