La STEG a démenti, vendredi 28 septembre, l’existence d’un accord avec les habitants de Borj Salhi (délégation d’El Haouaria), l’engageant à leur garantir la gratuité de l’électricité, affirmant qu’elle traite les citoyens sur un pied d’égalité.
Réagissant à la poursuite du blocage de la centrale éolienne de Sidi Daoued, depuis le 20 septembre 2018, par les habitants de la région pour protester contre la coupure du courant électrique dans certaines maisons, pour factures impayées, la société précise que la centrale en question a été bâtie en vertu de contrats de location conclus à l’amiable, avec les propriétaires des terres dans cette zone.
La centrale formée de 70 éoliennes et qui a été construite sur trois étapes -1999 (32 éoliennes), 2002 (12 éoliennes) et 2006 (26 éoliennes)- permet aux propriétaires des terres louées de les exploiter”.
La STEG a, par ailleurs, expliqué que “la région de Borj Salhi, théâtre des protestations, compte 197 clients, pour la basse tension dont 177 ont refusé de payer leurs factures depuis 2011, totalisant des impayés de l’ordre de 250 mille dinars”.
La STEG a eu recours à la justice qui a émis, le 12 décembre 2013, une décision judiciaire l’autorisant à couper le courant électrique en cas de factures impayées, sauf qu’elle n’a pas pu appliquer cette décision et a essayé de recouvrer ses dus, à travers la négociation.
La société a réitéré sa disposition à trouver des solutions si les clients concernés s’engagent à honorer leurs dettes et à permettre aux services techniques de relever les compteurs et de distribuer les factures. Elle s’est également, engagée à leur accorder des facilités de paiement ou à rééchelonner les factures impayées.