Le Fonds monétaire international a approuvé, vendredi 28 septembre 2018, le versement d’une tranche de 245 millions de dollars à la Tunisie (près de 687 millions de dinars), cinquième dans le cadre de son programme de prêt avec le pays, a indiqué Reuters.
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La Tunisie avait obtenu, en mai 2016, un prêt du FMI de 2,9 milliards de dollars sur quatre ans. Le programme de prêts est lié à la poursuite par la Tunisie de réformes économiques visant à maîtriser son déficit.
“L’approbation du FMI ouvrira la voie à la vente par la Tunisie, d’obligations d’un montant d’un milliard de dollars, le mois prochain, sur le marché international”, a précisé l’Agence, citant une source officielle du FMI, ajoutant que “la vente se ferait en début du mois prochain, après l’approbation du FMI”.
Le gouvernement vise à réduire son déficit budgétaire à 3,9% du produit intérieur brut l’année prochaine, contre 4,9% pour 2018. La Tunisie espère que la croissance économique atteindra entre 3 et 3,5%, en 2019, contre 2,9% attendus en 2018, grâce à la reprise du secteur du tourisme et aux performances du secteur agricole.
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) avait approuvé, le 6 juillet 2018, le versement d’une nouvelle tranche de prêt à la Tunisie, pour un montant de 249,1 millions de dollars (environ 651 millions de dinars), portant le total des déboursements du FMI à la Tunisie de 1,14 milliard de dollars.
L’institution financière avait indiqué dans un communiqué, que “le programme de réformes du gouvernement vise à affermir la reprise, en réduisant les déséquilibres macroéconomiques, en assurant une protection sociale adéquate et en encourageant la création d’emplois par le secteur privé”. Et que “des réformes propices à la croissance et tenant compte de la dimension sociale contribueront à réduire les déficits budgétaire et courant, à inverser l’accumulation de la dette, ainsi qu’à accroître l’investissement et les dépenses sociales”.
Les réformes structurelles prévues par l’accord entre la Tunisie et le FMi portent principalement sur une amélioration de la gouvernance, du climat des affaires, des institutions budgétaires et du secteur financier.