Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali M’barki, estime que la crise politique aiguë que connaît actuellement le pays est responsable du piétinement des réformes et de la crise socio-économique.
Dans une déclaration aux médias, en marge des travaux de la Commission administrative de l’organisation syndicale, mardi 2 courant à Bizerte, M’barki a appelé tous les acteurs politiques à rapprocher les points de vue afin de surmonter la crise.
Selon lui, l’organisation syndicale a décidé d’observer une grève générale dans le secteur public en raison du retard pris dans les négociations sociales et de la volonté de céder les biens publics qui, selon lui, sont la cible de fonds internationaux et de certains lobbies.
A cet égard, il plaide pour la sauvegarde de ces établissements publics et à leur redressement afin qu’ils puissent être une force de concurrence.
Par ailleurs, M’barki n’a pas manqué de rappeler l’attachement de l’UGTT aux augmentations salariales “légitimes” et qui “sont de nature à préserver le pouvoir d’achat des citoyens”.