Nous faisons le nécessaire pour que les élections législatives et de la présidentielle se déroulent dans les délais constitutionnels (2019), a promis, jeudi 4 septembre, le chef du gouvernement, Youssef Chahed.
“Comme les scrutins précédents organisés après la révolution, les élections de 2019 seront libres, intègres et transparentes, a indiqué Chahed à l’ouverture de la Journée nationale des collectivités locales dont les travaux se sont tenus au Palais des Congrès de Tunis.
Pour lui, la réussite des élections municipales qui se sont déroulées en mai 2018 est une preuve de plus que le pays avance, aujourd’hui, à pas sûrs sur la voie du parachèvement de sa transition démocratique.
“La Tunisie s’apprête à entamer une nouvelle phase, fondée sur la gouvernance locale”, a-t-il poursuivi, estimant que le succès des conseillers municipaux dans leur tâche aura, sans aucun doute, un impact positif sur le processus démocratique dans le pays.
Le chef du gouvernement a exhorté les présidents et les membres des conseils municipaux à “préserver les valeurs de la démocratie et de la République tout en protégeant les droits humains, dont notamment le droit d’expression et d’organisation”.
“La gestion des conseils municipaux élus, dans un contexte de pluralisme, n’est pas facile”, a averti Chahed, faisant savoir que le gouvernement n’a pas opté pour l’option la plus facile, mais plutôt pour la meilleure qui permette de représenter le maximum possible de sensibilités politiques au sein des conseils municipaux”.
S’exprimant devant des membres du gouvernement, des parlementaires, des représentants de partis politiques, d’organisations de la société civile et de bailleurs de fonds internationaux, Chahed a fait remarquer que cette question prendrait du temps, invitant les membres des conseils municipaux à “faire preuve de patience et à engager un dialogue approfondi”.
“Ce dialogue aboutira inévitablement à un consensus permettant la gestion des municipalités, ce qui favorisera ultérieurement la stabilité nécessaire pour le pays à tous les niveaux”, a-t-il noté.
Il a expliqué que la tâche de 350 municipalités est difficile, en particulier dans un contexte d’accumulation durant cette dernière phase caractérisée par la présence de conseils municipaux non élus.