La grève générale, prévue le 24 octobre prochain et le 22 novembre 2018 dans le secteur public et dans la fonction publique, est une réaction à la renonciation du gouvernement à ses engagements et son intention de céder quelques entreprises du secteur public. C’est ce qu’a déclaré, samedi 13 octobre, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) chargé du secteur privé, Mohamed Ali Boughdiri.
Alors qu’il assistait à l’ouverture des travaux de la Commission administrative de l’UGTT à Kébili, Boughdiri a réaffirmé l’ouverture de l’organisation syndicale au dialogue, et que c’est ce sens que Taboubi avait rencontré, vendredi 12 courant, le chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Les commissions administratives qui se tiennent au cours de cette période dans les différentes régions du pays visent à faire réussir les prochains mouvements de protestation pour défendre le secteur public et les entreprises publiques qui ont un rôle économique et social important dans le pays, a-t-il expliqué.
Boughdiri a précisé que l’UGTT avait exprimé clairement sa position et a indiqué que le gouvernement actuel a échoué dans la résolution de la crise économique et sociale faisant remarquer que l’organisation syndicale accorde la priorité aux revendications sociales liées notamment à la détérioration du pouvoir d’achat des travailleurs.
Il estime que la situation actuelle dans le pays exige la mobilisation des forces vives, signalant que le projet du budget de l’Etat de 2019 semble en dessous des attentes, ce qui impactera négativement les conditions de vie des travailleurs.