Pour lutter contre la contrebande, l’adhésion de tous les Tunisiens composantes est requise, à commencer par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la société civile. C’est en tout cas ce qu’estime l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC).
La défense du produit tunisien et des intérêts de l’industrie nationale ne doit pas toutefois occulter la nécessité de la promotion de la compétitivité de ce secteur.
Pour ce faire l’OTIC assure oeuvrer à l’élargissement de la campagne “Si tu es tunisien, achète tunisien”, lancée en 2017, afin de sensibiliser le grand public et l’inciter à consommer le produit tunisien. “La conjoncture actuelle impose de trouver toutes les solutions possibles pour protéger le pouvoir d’achat du citoyen tunisien”.
D’après l’organisation, les accusations proférées par le député Imed Daimi sur des soupçons de corruption autour du marché d’acquisition de bus sont “irresponsables”, précisant que cette position nuit à” la commercialisation du produit tunisien, à l’amélioration des services et à la réduction des problèmes des embouteillages”.
Le député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Imed Daïmi, a accusé, lors d’une conférence de presse organisée jeudi 11 octobre 2018, l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) de “complicité” s’agissant du dossier se rapportant à des “soupçons de corruption” concernant le marché d’acquisition de 494 bus par le ministère du Transport.
Il a appelé l’instance “à se retirer de l’affaire car elle a perdu sa crédibilité”.
De son côté, l’INLUCC a répondu dans un communiqué avoir traité ce dossier de corruption présenté par Imed Daïmi, soulignant qu’il s’agit d’un litige civil qui ne constitue pas une affaire de corruption. De ce fait, l’affaire a été classée le 22 juin 2018 et le député a été mis au courant au sujet de la décision de l’Instance.
Elle a dénoncé, aussi, la tenue de la conférence de presse par Imed Daimi, quatre mois après le classement de cette affaire.